Pourquoi j’ai choisi le bouledogue français ?

J’ai toujours eu des chiens et des chats dans ma vie. J’ai eu des Bergers Allemands, une Yorkshire, un Westie et des chats européens, une Burmese et une Bombay.

Lorsque mes deux derniers chiens nous ont quitté, cela a été très difficile et je ne voulais pas en reprendre. Mais quelques années après, un manque s’installait. Je ne pouvais pas vivre sans chiens. Un jour, alors que j’étais dans une exposition de street art dont je suis fan, je rencontre un de mes artistes préférés qui était en compagnie de sa petite Bouledogue Français de couleur fauve. Là, j’ai complètement craqué sur la bouille qu’elle avait et sa couleur. Habituellement, je voyais plutôt des robes caille (blanc et bringé ou blanc et fauve). J’ai donc décidé de choisir cette race après m’être renseignée auprès de la présidente du Club du Bouledogue Français.

Je ne voulais pas un gros gabarit car les BF peuvent varier entre 9 et 15kg, voire plus. Alors que j’expliquais à la présidente du Club mes préférences, elle me dit qu’elle a une amie éleveuse qui a une petite femelle fauve qu’elle voulait garder pour l’élevage mais compte-tenu de sa petite taille, les grossesses étaient trop risquées. J’ai immédiatement appelé l’éleveuse « Of Churchill Bull« . Elle m’a envoyé quelques photos de Naf Naf (renommée Naïa) et le lendemain, j’allais la chercher avec mon mari. J’ai eu un coup de foudre dès que je l’ai vue. Elle était parfaite, avait un super caractère, elle était petite (9,5kg à l’âge adulte), n’a jamais fait de bêtises, écoutait à la perfection. C’était un amour de boubou.

Malheureusement, ma petite princesse nous a quitté le 29 février 2020 suite à une fausse route. Elle n’avait même pas 3 ans. Les vétérinaires ont tout fait pour la sauver mais elle n’a pas résisté. J’ai beaucoup souffert lorsqu’elle est partie. J’étais très fusionnelle avec elle et je me retrouvais du jour au lendemain sans ma petite chienne. J’ai décidé avec mon mari de reprendre un boubou le plus vite possible. Je suis allée voir sur le site du Club s’il y avait des bébés disponibles pas très loin de chez nous. Et nous avons trouvé notre petit Roméo à l’élevage « Tous les Matins du Monde« . C’est pareil, j’ai reçu des photos et quelques jours après, il était sevré et nous allions le chercher. Je suis également tombée sous le charme de cette petite boule de poils. Roméo était le dernier bébé disponible de la portée, je n’ai pas eu de choix mais franchement, il était tellement beau que je me suis demandée pourquoi il n’avait pas été choisi. Tant mieux pour moi, Roméo est adorable, il est un peu timide mais c’est un petit boubou très gentil, qui tête encore ses doudous et vient vous dire bonjour avec dans sa gueule, il n’a jamais fait de bêtises et « parle » beaucoup. Il faut savoir que les Bouledogues font beaucoup de petits bruits et croyez-moi, on arrive à les comprendre !

Quelques mois plus tard, j’avais envie d’avoir une femelle pour lui tenir compagnie. Je me suis dit que ça lui ferait du bien d’avoir une petite « sœur ». Comme il avait un peu de mal avec des chiens qu’il croisait, je me disais que ça pourrait l’aider. J’avais vu à l’époque une comportementaliste pour m’aider à ce que ça se passe mieux et ça m’a aussi aidé. Moi aussi, je faisais des erreurs et il sentait mon stress chaque fois que l’on croisait un chien. Il faut savoir également se remettre en question. Nos chiens sont des éponges et ressentent toutes nos émotions. Je suis donc partie à la recherche d’une petite femelle. Pour info, ce n’est pas facile de trouver des chiots disponibles car il y a beaucoup de demandes. J’ai donc trouvé ma petite Sheyenne à l’autre bout de la France, à Saint-Gaudens, à l’élevage « De la Vallée du Cagire« . Pour aller la chercher, j’ai fait tout un périple : voyage en train de Paris à Saint-Gaudens, Audrey, l’éleveuse, m’a amenée en voiture jusqu’à Toulouse chez mon filleul, mon filleul m’a amené en voiture chez ses parents à Villeneuve-sur-Lot. Après une nuit passée chez mes amis de toujours, ils m’ont ramenée en voiture chez moi avec ma petite princesse. C’était une petite merveille ! Nous avions le choix entre une femelle couleur fauve ou bringé. Mais mon mari avait posé ses conditions : si on prend un autre boubou, on prend celle de couleur bringé ! Je suis fan de la couleur fauve mais j’avoue que le bringé est aussi très joli.

L’accueil par Roméo n’était pas du tout ce que j’attendais… Je pensais qu’il serait tout foufou en la voyant, mais pas du tout ! Il ne la laissait pas trop s’approcher alors qu’elle, elle le collait sans cesse et cherchait sa compagnie tout le temps. Il me semblait triste et m’évitait. Je me suis dit que j’avais fait une énorme boulette et j’avoue que j’ai eu peur qu’il ne l’accepte pas. Et chaque jour, ça se passait un peu mieux, il s’est habitué à elle (il faut dire qu’elle est tellement pot-de-colle qu’il n’avait pas trop le choix) et maintenant, ils sont très complices, jouent, dorment ensemble. C’est un vrai bonheur pour eux et pour nous. Quel plaisir de les voir jouer à la bagarre, ronfler ensemble, péter ensemble (eh oui, les boubous sont des machines de guerre dans ce domaine !). Tout cela pour dire que je ne regrette pas d’en avoir deux.

Je m’appelle Isabelle et j’habite dans l’Essonne (91) avec mon mari Philippe.

J’espère que vous prendrez plaisir à naviguer sur ce site dédié à mes bouledogues français et vous retrouver sur Instagram pour suivre leurs aventures au quotidien.